29/05/2018 - En 2017, Jérôme Camblain devient Grand donateur de la Fondation Paris-Dauphine. Il nous explique les raisons de son engagement.

Jérôme Camblain

« Le don à la Fondation Paris-Dauphine est un parcours personnel différent pour chacun. Pour moi, ce chemin est comme le vin : il se bonifie avec le temps.

Le premier don, on le pense comme un acte de grande générosité, une manière de remercier du privilège que l’on a eu de passer par Paris-Dauphine et des bénéfices évidents sur notre carrière. Surtout avant de faire son premier virement, mêlé de fierté (ne se pensant pas capable d’un tel geste désintéressé) et d’un sentiment de « self-importance Â». Tout cela est si intense que l’on est peu sensible (et c’est dommage) à l’action même de la Fondation et à ses axes d’intervention.

C’est après ce premier don que cela devient intéressant...

1. Ceux qui ont la chance d’être de gros contribuables se rendent très vite compte du premier avantage, financier, lié à la déduction fiscale.

2. Mais surtout, on investit dans la pérennisation de la qualité de l’éducation reçue à Paris-Dauphine et donc dans la reconnaissance du diplôme qu’on a en poche, une action toujours utile dans un marché de l’emploi compliqué pour les moins jeunes d’entre nous.

3. On reçoit des invitations à des évènements exceptionnels, soit par leur nature, soit par la qualité des intervenants.

4. On revoit de vieux amis et on s’en fait de nouveaux. On peut ainsi, en plus de renouer des liens, tenter de trouver un emploi ou bien de faire des affaires (mais croyez-moi le coté purement professionnel est relayé au second plan).

5. Au fil des communications de la Fondation, on commence à s’intéresser à ses actions, à tel point que l’on devient fier d’être parmi les « souteneurs Â» de l’Incubateur ou du programme Egalité des Chances par exemple.

6. Et à la fin (si, si, croyez-moi) on attend avec impatience l’année suivante, l’opportunité de refaire son virement, tant le sentiment égoïste de donner (un oxymore tout à fait justifié) vous remplit de joie, sans compter tous les bénéfices cités.

En un mot, si vous avez fait Paris-Dauphine, c’est que vous savez compter. Alors ce "deal" est pour vous le plus évident de votre carrière. A ce stade de développement, la Fondation a besoin de chacun, de chaque don, à hauteur de vos moyens. Ce n’est pas un geste élitiste, c’est juste un don, qui vous donnera beaucoup plus en retour. Les américains ont cette expression parfaite dans notre cas : "The gift that keeps on giving".

Si vous avez un cÅ“ur, donnez ! Si vous avez plutôt une tête, donnez ! C’est un très bon "trade" avec un retour sur investissement imbattable !

J’espère que ces quelques lignes ne vous choquent pas et que j’ai pu vous faire partager une situation qui mérite que vous reconsidériez votre absence d’implication jusqu’à présent. 

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