Alice est étudiante en Master 1 Affaires Internationales et Développement à l’Université Paris-Dauphine. Grâce à la Fondation, qui propose une formation à la médiation culturelle aux étudiants de deuxième année de licence, elle a pu participer en tant que guide à de grands rendez-vous culturels français.

Pourquoi as-tu participé à la formation à la médiation culturelle offerte par la Fondation ?

Comme j’ai fait des cours de dessins pendant 12 ans et que j’ai une grande sensibilité à l’art, j’ai tout de suite été très intéressée par la formation.

Comment cela s’est-il passé ?

Dans le cadre de la Nuit des Musées, j’ai présenté l’Âge de Bronze au Musée Archéologique de Saint-Germain-en-Laye en 2015, puis l’exposition Jardins en 2016. Nous avons été formés par des conservateurs qui nous ont fait des visites guidées privées et ont partagé avec nous plusieurs documents passionnants sur chacune des œuvres. En 2016, j’ai aussi eu l’opportunité de participer au Festival de Chartres Croisement des Arts qui mettait en lumière des artistes contemporains sur le thème de la confiance. L’artiste nous a invités dans son atelier pour un entretien privé, pendant lequel il nous a montré ses œuvres et ses techniques. Cela nous a permis de restituer fidèlement ses intentions aux visiteurs.

Qu’apporte ce type d’expérience aux étudiants ?

Cela permet non seulement de découvrir l’envers du décor de nos musées, mais aussi d’acquérir une ouverture d’esprit et des compétences essentielles pour réussir notre vie professionnelle. C’est une vraie gymnastique intellectuelle de devoir parler d’histoire à des publics très différents, d’autant plus quand on n’est pas expert en archéologie ! 

Pourquoi le programme Culture de la Fondation est-il important pour l’Université et ses étudiants ?

Parce qu’il donne l’opportunité aux étudiants de découvrir un univers qu’ils ne connaissent pas forcément et de s’ouvrir à autre chose que leur domaine habituel. Le fait que les étudiants se transforment ponctuellement en guides de musées créé aussi une cohésion en dehors du campus, notamment avec le réseau alumni que l’on a beaucoup rencontré pendant les événements. Cela fait même rayonner l’Université au-delà du réseau d’anciens. Tous les visiteurs étaient impressionnés d’apprendre que nous étions des étudiants en gestion. Nous avons montré que Paris-Dauphine est une université ouverte. »

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