Enrichissement personnel, académique et professionnel : les avantages d’une mobilité internationale sont multiples. Julien revient sur son expérience déterminante aux Nations Unies, qui aurait pu être compromise sans la bourse de la Fondation. 

Quel financement avez-vous reçu de la fondation et en quoi vous a-t-il aidé ? 

J’ai bénéficié d’une bourse de la Fondation Dauphine d’un montant de 3 000 euros, qui a été essentielle dans la réalisation de mon parcours. J’ai pu aborder plus sereinement mon stage au sein du service Affaires politiques et Conseil de sécurité de la représentation permanente de la France auprès des Nations Unies à New York. La ville étant particulièrement onéreuse, j’ai profité davantage des aspects culturels de la ville et j’ai pu prendre un logement plus proche du siège des Nations Unies. J’ai également eu la chance de faire un voyage à Philadelphie et Washington, dans le but de découvrir l’histoire américaine et les institutions du pays. 

 

Ce stage aurait-il été possible pour vous sans ce financement ? 

Sans le financement de la fondation, le stage aurait été largement compromis. Étant boursier, j’avais travaillé durant l’été pour financer ce stage. La bourse de la fondation m’a ainsi permis de pouvoir finir mes études plus sereinement, sans avoir la pression de devoir rapidement rembourser un emprunt. De même, le travail étant particulièrement exigeant, il m’était impossible d’avoir un emploi à côté du stage à New York. 

 

Que retenez-vous de cette expérience à NYC ? 

Ce stage est une expérience exceptionnelle pour toutes les personnes qui souhaitent travailler dans la diplomatie et plus globalement à l'international. L’ouverture culturelle permise par l’ONU est un élément central. Ce stage m’a également permis de vivre des moments très importants qui seront inoubliables, comme l’Assemblée générale des Nations Unies en septembre 2023 ou encore la présidence française du Conseil de sécurité en janvier 2024, qui s’est conclue par une réunion avec des représentants de niveau ministériel. Pouvoir assister au Conseil de sécurité des Nations Unies à la place de la France, à seulement 22 ans, est une chance encore dificile à réaliser. D’un point de vue plus personnelle, j’ai pu acquérir des compétences en rédaction, langues, adaptabilité et gestion de crise. 

 

Quelles perspectives professionnelles ce stage vous a-t-il apportées ? 

Avoir été à la représentation de la France auprès de l’ONU à New York, de surcroît au service Conseil de sécurité, est un pivot dans mon parcours. Ce stage étant très prestigieux de par le lieu et les missions, il a propulsé mes perspectives. J’ai ainsi pu, en rentrant, intégrer le cabinet du ministre de l’Intérieur, puis la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale, et bientôt un poste au sein d’un cabinet ministériel. Cette expérience me confère une crédibilité beaucoup plus forte pour réussir les oraux des concours de l’INSP (ex-ENA) ou des Affaires étrangères. Enfin, cela a élargi mes horizons pour travailler au sein d’instances internationales comme l’ONU, bien évidemment, mais aussi l’OCDE ou l’OTAN.

Julien Bohly étudiant parti faire son stage aux Nations Unies à New York.

Retrouvez son témoignage en vidéo

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