Décarboner l'aérien : comment organiser la sobriété

L'avion représente 4% des émissions de gaz à effets de serres (GES) du secteur des transports et 1,2% des émissions françaises. Pour les courts courriers, l'Agence pour la Transition Ecologique (ADEME) estime que les émissions de GES par voyageur-km représentent 0,2 kg de CO2, faisant de l’aérien un mode de transport fortement polluant.

L'ADEME a publié en 2022 trois scénarios de transition écologique pour le secteur, lesquels mobilisent à différentes échelles trois leviers de décarbonation: l’amélioration de l’efficacité énergétique des avions, le recours aux carburants durables pour baisser l’intensité carbone de l’énergie, la maîtrise et la réduction du trafic.

En avril 2023, le secteur aérien a élaboré et remis au Gouvernement sa feuille de route de décarbonation pour atteindre les objectifs de la Stratégie Nationale Bas Carbone. Celle-ci met notamment l’accent sur le déploiement massif des carburants alternatifs durables et le déploiement à l’échelle industrielle de nouvelles technologies (technologies plus efficaces et avion à hydrogène notamment). Malgré l’effet baissier des surcoûts de ces leviers sur la demande de trafic, le secteur prévoit néanmoins une croissance de la demande de transport aérien à horizon 2050.

La Chaire Gouvernance et Régulation organise le 19 octobre 2023 un petit-déjeuner débat sur la décarbonation du secteur aérien, en s'interrogeant notamment sur la place, l'organisation et les conséquences économiques d’une éventuelle réduction du trafic.

Le débat réunira :

• Patrice Geoffron, Professeur d’Economie, Université Paris Dauphine-PSL
• Kévin Guittet, Sous-directeur du développement durable, DGAC
• Nicolas Paulissen, Délégué général, UAF

et sera modéré par Catherine Galano, Associate Director au bureau de Paris, Frontier Economics.

Les inscriptions sont closes mais vous pouvez suivre le débat en ligne sur Teams.

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